L’intelligence artificielle made in Suisse
L’intelligence artificielle (IA), autrefois science-fiction, fait aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Des outils comme ChatGPT sont utilisés par des millions de personnes à travers le monde, que ce soit pour rédiger une lettre de motivation, inventer une recette originale avec les ingrédients disponibles dans le frigo, planifier un voyage ou encore décortiquer un théorème mathématique. Ces assistants virtuels, dopés à l’IA, transforment profondément la manière dont nous travaillons, apprenons et vivons.
Une infrastructure technologique gigantesque
Pourtant, derrière cette apparente simplicité se cache une colossale infrastructure physique et technologique. Les IA reposent sur d’immenses centres de données, cathédrales numériques remplies de serveurs surpuissants, de semi-conducteurs de pointe et de systèmes de refroidissement ultra-précis. Tout cela grâce à une chaîne d’approvisionnement industrielle hautement spécialisée.
Le rôle clé des entreprises suisses
Et plusieurs entreprises suisses jouent un rôle clé dans cette chaîne de valeur technologique. Belimo développe par exemple des solutions de refroidissement liquide qui assurent la stabilité thermique des serveurs. VAT Group contribue à la fabrication des semi-conducteurs en produisant des vannes industrielles de haute précision, absolument essentielles à ce secteur. Enfin, ABB met son expertise au service de l’automatisation et de l’électrification intelligente des centres de données, visant à optimiser leur efficacité énergétique et garantir leur fonctionnement continu. Ces entreprises ne conçoivent pas l’IA elles-mêmes, mais construisent les fondations technologiques sur lesquelles elle repose.
Une révolution aux multiples facettes
Plus largement, l’IA promet des gains de productivité considérables dans un grand nombre de secteurs. Les tâches répétitives peuvent être automatisées, ce qui libère du temps pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Mais l’enthousiasme est tempéré par des inquiétudes légitimes, telles que les pertes éventuelles d’emplois. Entre fascination et crainte, l’IA demeure un chantier en pleine construction. La Suisse, grâce à son tissu industriel et technologique, participe pleinement à cette transformation.